Nicolas Naizy

Journaliste

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Critique | Scènes
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À Tournai, les Rencontres inattendues invitent à penser l'après-demain Et si, plutôt que de continuer à creuser le sillon de l’impossible, nous choisissions celui du possible? Et si, au lieu de nourrir nos peurs de tous les discours qui disent l’inéluctable prétendu, nous nous tournions vers ceux qui prétendent le faire mentir?” En posant d’entrée ces deux questions vertigineuses, Les Rencontres inattendues veulent infléchir une réflexion sur notre propre capacité à nous projeter malgré la catastrophe (écologique, économique, sociale, géopolitique...) annoncée. Pris dans le torrent fou de l’information et de ses vagues de mauvaises nouvelles, l’être humain se serait-il résigné à ne vivre qu’aujourd’hui, puisque c’est déjà la fin, selon certaines Cassandre contemporaines. Et il semble même s’en réjouir selon le commissaire de l’événement, le philosophe Laurent De Sutter, qui a préparé la programmation du festival tournaisien. Comme à leur habitude, du 25 au 27 août, les Inattendues allieront leurs deux colonnes vertébrales que sont la pensée et l’art -la musique en particulier- pour décliner en spectacles, rencontres et débats les pistes concrètes du possible. Certes, ça ne se fera pas sans douleur (ou du moins un certain effort), assure Laurent De Sutter, mais l’espoir est permis avec des invités alliant souvent talents artistiques et backgrounds philosophiques tels que Tristan Garcia, Agnès Gayraud (alias La Féline), Blandine Rinkel...
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