
Critique ciné: I, Frankenstein

ACTION/FANTASTIQUE | On disait que la créature de Frankenstein avait survécu quelque 200 ans grâce à une anomalie génétique et qu’elle se retrouvait au coeur même d’une guerre séculaire opposant des gargouilles et des démons essentiellement occupés à se mettre sur la tronche…
Ce pitch farceur, on ne le doit hélas pas à un Seth Rogen ou à un Will Ferrell, mais bien aux producteurs d’Underworld, plutôt du genre à donner dans la bourrinade gothico-fantastique au mépris du plus élémentaire second degré. En résulte un film d’action aussi spectaculaire que parfaitement crétin, où les gentilles gargouilles passent de vie à trépas dans des grands flashs de lumière bleue fluo montant au ciel tandis que les méchants démons descendent aux enfers sous forme de boules de feu de synthèse. Face à une telle débauche d’imbécilité et de laideur, on peut légitimement prendre le parti d’en rire. Ou pas.
- De Stuart Beattie. Avec Aaron Eckhart, Bill Nighy, Yvonne Strahovski. 1h33. Sortie: 29/01.
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