Critique

À la télé ce vendredi soir: Un amour absolu

A Bet Gemal, au monastère de la communauté des petites soeurs de Bethléem, Notre Dame de l'Assomption. © DR
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Si l’intitulé dit romance, passion, brasier, le film de Stéphanie Pilloca-Kervern, joue le silence, la discrétion, l’intériorité. Normal, l’amour dont elle parle, c’est celui de Dieu.

Curieux documentaire qu’Un amour absolu. Si l’intitulé dit romance, passion, brasier, le film de Stéphanie Pilloca-Kervern, joue le silence, la discrétion, l’intériorité. Normal, l’amour dont elle parle, c’est celui de Dieu. Un Dieu que l’on sert à Bat Gemal, dans un monastère où les Petites Soeurs de Bethléem ont renoncé à la modernité pour s’offrir complètement à leur spiritualité. Et à une vie d’ascète, rythmée par le jardinage, la poterie, la lecture de textes bibliques… C’est la soeur de la réalisatrice qui dirige l’institution. Mise en confiance, elle a donc fini par laisser filmer le quotidien du monastère Notre-Dame de l’Assomption. En ressortent des images veloutées pour un film indolent, dans lequel Stéphanie Pillonca-Kervern capture les mots que l’on répète, encore et encore, les psaumes, les gestes immuables, les cérémonies, le dévouement à Dieu. Le tout dans un calme aussi absolu que l’amour que ces femmes portent à celui qu’elles servent. Etonnant et beau à la fois.

DOCUMENTAIRE DE STÉPHANIE PILLONCA-KERVERN.

Ce vendredi 3 avril à 23h15 sur Arte.

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