Critique | Séries

State of the Union, deux couples (presque) en thérapie

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© ARTE.TV
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Titre - State of the Union

Réalisateur-trice - Une série créée par Nick Hornby

Quand et où - Disponible sur Arte.Tv

Casting - Avec Rosamund Pike, Chris O’Dowd, Brendan Gleeson.

Nick Hornby à l’écriture, Stephen Frears à la réalisation. Avouons que ça envoie du lourd. Dès le départ, l’auteur de Haute fidélité et Carton jaune prend les sériephiles à revers. Puisqu’il s’agit d’un couple aux abois, on s’attend, comme dans, au hasard, En thérapie sur Arte, à endurer les terribles séances thérapeutiques aux côtés dudit couple. Mais non, dans State of the Union, aucun plan ne nous montrera l’intérieur du cabinet. Ici, tout se déroule juste avant.

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Pour la première saison de State of the Union datant de 2018, c’est dans un pub qu’on retrouve Louise (Rosamund Pike) et Tom (Chris O’Dowd) à chaque épisode. Louise a trompé Tom, et Tom déprime depuis qu’il a perdu son boulot de critique musical. On peine à leur prédire une issue heureuse… Puis, après les quadras anglais dans la première, la seconde saison (de 2022) s’attaque à Helen (Patricia Clarkson) et Scott (Brendan Gleeson), couple de soixantenaires américains qui se retrouvent, eux, dans un café vegan. Elle est en pleine transition woke, lui est un cliché du mâle blanc dépassé à la Frédéric Beigbeder…

On retrouve les marottes de Nick Hornby (la musique, les tops et… les couples en crise, donc), et si les dialogues aux accents parfois bergmaniens partent dans tous les sens (les personnes trans, un explorateur aux testicules “aussi grosses que des mappemondes”, Bruce Springsteen, Miles Davis, etc.), l’écrivain anglais retombe toujours sur ses pieds. Cela peut paraître très écrit, mais les acteurs sont convaincants et Frears place sa caméra où il le faut. Alors, devant ces conversations d’une précision d’orfèvre et souvent très drôles, on ne trouvera pas grand-chose à redire. Court, certes, mais imparable.

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