Street Fabulous, la hit factory du rap belge qui se cache derrière le succès d’Hamza

À côté d’Hamza, Amir et Oz Touch pour fêter le carton de Fade Up. © dr
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Responsable d’un des cartons de l’année, avec Sincèrement, Hamza s’apprête à remplir le Palais 12, avant de faire de même à Bercy. Un triomphe, auquel ont contribué Oz et Amir, producteurs de l’ombre qui ont inondé le rap sous l’emblème Street Fabulous. Retour sur un collectif bruxellois qui a façonné le rap francophone de ces 20 dernières années.

Bruxelles, pas loin de la gare du Midi. Dans les bureaux de JustWokeUp, les préparatifs pour le concert de Hamza au Palais 12 vont bon train. Le 16 novembre prochain, le rappeur originaire de Laeken y jouera à guichets fermés. Une semaine plus tard, il sera sur la scène de Bercy, à Paris. Là aussi, pour un concert qui a rapidement affiché sold out: en trois jours. De quoi terminer l’année en beauté. Et confirmer qu’avec son album Sincèrement, le Bruxellois a encore passé un nouveau cap. Considéré jusqu’il y a peu par certains comme “niche”, Hamza devrait devenir l’artiste le plus écouté en France en 2023. Le genre de star que l’on invite même pour le grand concert du 21 juillet au Cinquantenaire…

Attendu au tournant, Hamza peut savourer. Tout comme son équipe. En particulier deux hommes, Oz Touch (Cem Ozan Aktas pour l’état civil) et Amir (Boudouhi). Associés aujourd’hui officiellement à Hamza au sein de JustWokeUp, ils sont loin d’être des inconnus. Avec leur collectif de producteurs Street Fabulous et leur label Trez Recordz, ils ont en effet inondé le rap francophone de ces 20 dernières années. De Booba à Diam’s, de la Fouine à Disiz la Peste, quasi toutes les têtes d’affiche française ont pioché dans leur catalogue. Les murs du bureau sont d’ailleurs couverts de certifications. Celles d’Hamza évidemment (Platine en France avec Sincèrement). Mais pas seulement.

Avec Sincèrement, Hamza au sommet du rap FR.
Avec Sincèrement, Hamza au sommet du rap FR. © DR

Un cadre un peu plus grand que les autres fait le compte: les principaux disques sur lesquels Street Fabulous a mis la main se sont vendus à 4 millions d’exemplaires dans le monde… Pas mal pour des producteurs partis de rien, et de nulle part -Bruxelles au début des années 2000, confetti quasi invisible sur la planète rap. Une success story avec ses victoires et ses défaites, ses coups de génie et ses coups de Trafalgar. Le genre d’histoire, susceptible de fournir la matière à une série Netflix ou Amazon Prime. Elle ressemblerait à peu près à ceci…

Épisode 1: Ici, c’est BX

On a beau fouiller Internet, les traces du duo Tony Stone & Oz sont ténues. Pour cause. La scène se déroule au milieu des années 90. Le Web est encore un fantasme. Oz a alors 18 ans. “Avec ce binôme, on réussit à placer plusieurs morceaux en radio et à faire quelques grosses scènes. Mais je me suis vite rendu compte que je prenais plus de plaisir à composer des beats qu’à m’investir dans ma carrière de rappeur.

Né en 1978, d’origine albanaise -“mes parents faisaient partie de la première vague d’immigrés qui ont fui le communisme de Tito vers la Turquie avant d’arriver en Belgique”-, Oz a souvent accompagné son père musicien, dans les bals de mariage. Avant de tomber dans le rap. À Koekelberg, l’un de ses amis a pour grand frère HMD, célèbre DJ bruxellois -la mixtape Les Gens d’armes, en 1998. “On se retrouve dans son grenier à écouter tous ces classiques de rap US. J’ai 12 ans. Je me prends une gifle.” Oz fait également régulièrement du baby-sitting chez un autre quasi-voisin, un certain Daddy K

En 2001, il lance une première structure, le label Trez Recordz. Son ami Tony Stone lui parle d’un petit jeune du quartier qui pond des productions dans son coin: Amir. Né en 1983, d’origine marocaine, Amir Boudouhi affiche la panoplie complète du geek, “grosses lunettes, et appareil dentaire” compris.Dès mes 15, 16 ans, je commence à bidouiller, en autodidacte, sur une version “crackée” de Fruity Loops.” Il pioche ses samples dans la discothèque du paternel -“des Beatles aux Stones, de Marvin Gaye à Cheb Khaled, etc.”, fait chauffer la carte de la médiathèque -“Je débarquais Passage 44 (ancien site central de ce qui ne s’appelait pas encore Point Culture, NDLR), pour louer tout ce qui pouvait ressembler à du rap.

Entre Oz et Amir, c’est l’alliance des contraires. Le premier est expansif, volubile. Le second est réservé, mutique. Oz est fasciné par les paillettes de P. Diddy. Amir préfère les beats plus sombres de Mobb Deep. “Au départ, se rappelle Amir, le nom de Street Fabulous, c’est ça. C’est l’idée de rassembler le côté street et le côté bling-bling.” L’autre obsession étant de travailler à plusieurs. Oz: “Dès le début, il y avait ce truc de partage. J’avais envie d’avancer en équipe, de rassembler des potes. Je voulais monter une team de beatmakers qui puissent fournir un travail de qualité, en quantité.”

À nouveau, le modèle est américain. Amir: “Oz était fort inspiré par les Hitmen (crew de producteurs affiliés au label Bad Boy de P. Diddy, qui ont trusté les hit-parades des années 90-2000, NDLR). Il voulait retranscrire le même genre de fonctionnement ici, où cela n’existait pas vraiment. Il y avait bien des binômes, mais pas vraiment d’équipes de producteurs.

L’entité Street Fab’ démarre à quatre (avec Pegguy Tabu, et son frère Abel). Avec le temps, la composition du collectif va évoluer: des compositeurs partent, d’autres arrivent –Marv’Lous, OneShot. Mais la formule ne bouge pas. Elle va bientôt donner ses premiers résultats…

Épisode 2: le jour de gloire

Au départ, l’objectif est clair: la France. Puisque c’est là que se trouve le marché. Amir: “On gravait des CD, avec 20, 30 productions sur chacun. Et Oz prenait sa voiture jusque Paris pour rencontrer un maximum de gens.” Via Dontcha, rappeur d’origine congolaise zigzaguant entre Bruxelles et Paris, et “ami d’enfance”, Oz rentre en contact avec le Secteur Ä, collectif qui a chamboulé le rap français de la seconde moitié des années 90 (avec Ärsenik ou Ministère A.M.E.R). Il réussit également à mettre un pied dans la porte de Hostile, label phare de l’époque.

Le travail de réseautage va finir par payer. D’abord avec des productions pour des chanteuses r’n’b: Kayliah ou Vitaa. À partir de là, les rappeurs vont aussi commencer à s’intéresser à nous.” La machine est lancée. “Sur la première année, on place des sons sur une quarantaine d’albums.” Dont ceux de Mac Tyer, Lino, Kery James, Dontcha, Disiz la Peste, Sinik, JoeyStarr, Despo Rutti, etc. En 2006, Amir glisse également une production –Me revoilà- sur le blockbuster de Diam’s, Dans ma bulle. Trois ans plus tard, il remet le couvert avec Dans le noir, qui sample un morceau de Sia, pas encore devenue star planétaire.

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En 2007, Oz descend une nouvelle fois sur Paris pour faire écouter ses productions à un certain Booba. Le Duc de Boulogne vient tout juste de boucler sa mixtape Autopsie vol. 2. Mais il jette quand même une oreille sur le matériel du Bruxellois. Et bute sur un morceau de OneShot. “Il a directement dit: “Celui-là, il est pour moi!”.” Le temps de transférer le titre et Oz repart vers Bruxelles. Quand il arrive chez lui, Booba a enregistré et mixé l’emblématique Garcimore.

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Le morceau montre également que la marque Street Fabulous n’est pas braquée sur une esthétique rap et est capable de se renouveler, grâce à ses nouvelles recrues. Comme OneShot. Ou Prinzly, qui rejoint la team en 2008. Amir: “Il a été un vrai moteur. Alors qu’on commençait un peu à marquer le pas, il a amené la couleur trap et dirty south, qu’on ne maîtrisait pas vraiment.

Épisode 3: retour de flamme

Pendant dix ans, Street Fabulous va ainsi essaimer un peu partout. Chauffés par leurs succès en France, les Bruxellois rêvent même d’Amérique. À nouveau, Oz part en éclaireur. “Très vite, on rencontre plein de gens. C’est comme cela qu’on s’est retrouvés managés par un des associés du label Bad Boy, Conrad Dimanche.” C’est l’époque où Oz reçoit les acapella de Notorious B.I.G. dans sa boîte mail ou se retrouve avec Amir en studio avec Havoc, moitié de Mobb Deep. “Il nous avait même proposé de nous signer. Sauf que le lendemain, quand on a reçu le contrat, les montants avaient été divisés par dix (rires). Un jour, de passage à New York, Oz et Amir louent une voiture, allument la radio, et se branchent sur Hot 97, LA station hip-hop: “C’est là qu’on tombe sur un de nos sons pour Fred the Godson! On n’en revenait pas!

Oz finit même par s’installer pour deux, trois mois à Miami, vers 2010. Mais l’American dream tourne court. “Il ne se passait pas grand-chose. Tu as beau t’agiter, cela se joue quand même fort aux affinités.” C’est la douche froide. Amir: “On a tous reçu un coup sur la tête.” D’autant que c’est aussi le moment où l’industrie musicale se retrouve dans la tempête. Laminée par le téléchargement illégal, elle vacille. Et délaisse le rap écouté par un public jeune qui pille allègrement sur le Net.

Le climat se détériore. Et les clash se multiplient. “Au début, c’était parfois un peu gênant, mais cela restait rigolo”, glisse Oz. L’ambiance va cependant dégénérer. En 2013, La Fouine sort La Fête des mères. La production est signée Street Fabulous. Oz: “Il m’avait juste fait écouter le premier couplet. Je ne m’étais pas formalisé.” Quand le titre sort, ils découvrent un texte hyperviolent, qui attaque frontalement Booba.

Le conflit entre les deux rappeurs s’enflamme. On n’avait pas vraiment envie d’être associés à ce genre de bouffonneries. On a préféré couper les ponts.” Amir: “Tout le monde était dégoûté. À un moment, on s’est même dit que c’était peut-être mieux d’en rester là.” Dans le creux de la vague, Oz et Amir reprennent un boulot sur le côté. Ils doivent même vider leur studio et entreposer leur matériel ailleurs. Fondu noir. Clap de fin. L’aventure Street Fabulous a vécu? Pas tout à fait…

Épisode 4: le rebondissement

Entachée par les clashes, la bannière Street Fabulous va être repliée. Amir: “Mais l’équipe, elle, est restée.” Au lieu d’évoluer groupé, chacun va avancer individuellement. La situation reste cependant compliquée. Jusqu’à ce que Prinzly tombe sur un jeune rappeur-beatmaker de Laeken. On est en 2015. Oz: “On est allés voir Hamza dans son studio. Il nous a fait écouter deux titres, Diamant et Parti de rien. J’ai pété un câble!” Conquis, Oz fait jouer ses contacts. J’ai fait venir tous les plus gros boss de labels français. Tout le monde nous riait au nez: “Ça marchera jamais, sa musique sonne trop ricain, en plus c’est un Belge, etc.”. Deux mois plus tard, H-24 sort.” Et très vite, c’est l’emballement. D’abord dans les médias pointus, puis dans le grand public.

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Huit ans plus tard, le “Sauce God” est devenu l’une des têtes d’affiche du rap francophone. Et Ponko, son producteur fétiche, a enchaîné les cartons. Depuis 2022, l’association avec Oz et Amir, jusque-là diffuse, est également gravée dans le marbre, au sein de la structure Justwokeup. Dans un coin du bureau, un autre cadre célèbre le disque d’or du single Codéine 19. En exergue, une phrase: “C’est bien d’avoir des connexions, mais c’est mieux d’être le plug. La marque Street Fab’ s’est évaporée. Pas son esprit…

3 QUESTIONS À HAMZA

Comment as-tu connu Street Fabulous?

C’était les gros producteurs hip-hop de BX, les plus connectés. Quand j’ai commencé, ils avaient déjà placé des sons chez plein d’artistes. Que ce soit Booba, La Fouine, etc. Je les suivais sur Myspace. Je me rappelle que j’avais même été voir une conférence qu’ils avaient donnée à Bruxelles.

Comment s’est faite la connexion?

Je leur envoyais souvent des messages via Facebook. Mais on ne me répondait jamais (rires). Je comprends, j’étais tout jeune. Puis un jour, j’ai connecté via Prinzly. Je lui ai envoyé quelques morceaux. Il en a parlé à Oz, et ils sont venus me voir en studio. À ce moment-là, je prépare ma mixtape H-24. Je leur ai fait écouter quelques titres, dont Diamant, un morceau trap un peu dans la vague Migos, qui n’est jamais sorti. Oz a tout de suite accroché. On n’est pas de la même génération. Mais on partage pas mal de références -y compris des influences r’n’b plus anciennes, que mon daron m’a fait connaître. Et puis, humainement aussi, on s’est directement bien entendus.

A partir de là, comment se développe la relation avec Oz et Amir?

J’ai déjà une équipe. Donc ils me donnent juste des conseils. On fait de la musique ensemble, mais on ne “taffe” pas ensemble. Quand je change d’entourage après Zombie Life, ils sont toujours là. Et à partir de l’album 1994, Oz est à la réalisation de tous mes disques. C’est eux aussi qui me donnent l’idée de monter ma structure JustWokeUp. Depuis 2022, on fonctionne complètement ensemble. Plus que des managers, ce sont des associés. On a énormément bossé sur Sincèrement, avec l’envie de montrer qu’on était chauds. Je sais qu’ils considèrent un peu ma carrière comme la leur. Ce sont comme des grands frères. Il y a quelque chose de très sain dans notre manière de fonctionner, que tu ne retrouves pas forcément souvent dans ce business.

Anissa Jalab, manageuse

Ex-manageuse de Damso, représentante du label Wagram en Belgique et… compagne d’Amir Boudouhi, Anissa Jalab n’a rejoint l’équipe qu’en 2022. “J’ai toujours voulu travailler dans la musique. Quand j’ai découvert que Street Fabulous était derrière la plupart de mes morceaux préférés, cela m’a donné beaucoup de force. Ils montraient que c’était possible de réussir, en venant de Bruxelles.

Anissa Jalab est encore étudiante à l’Ihecs quand elle rencontre Amir. Un jour, il lui montre une vidéo d’un jeune rappeur bruxellois. “Quand je découvre Comment faire un tube, c’est une révélation, je me dis que le mec est vraiment trop fort.” Anissa va devenir la manageuse de Damso, et se retrouver dans l’œil du cyclone. “C’est là que vous apprenez à rester calme et concentrée, parce que si vous levez la tête, ne serait-ce qu’une seconde, vous risquez de louper le bon embranchement.

Aujourd’hui, Anissa a donc rejoint l’écurie d’Hamza, bossant aussi bien sur les relations avec les plateformes que sur la promo. Belge notamment. “Pour moi, c’était ce qui manquait sur les projets précédents. Je voulais qu’on consolide l’ancrage belge d’Hamza. Avec l’objectif d’être à la fois n°1 des écoutes dans le monde lors de la sortie, mais aussi d’obtenir le disque d’or chez lui, en Belgique.” Défis relevés.

Raphaël Da Cruz, journaliste (France 4, Le Code Review, Booska-P)

Journaliste rap français, auteur du podcast BPM, consacré aux beatmakers, Raphaël Da Cruz connaît bien le parcours de Street Fabulous. “Dans la première moitié des années 2000, ils ont notamment fait partie de cette génération de producteurs qui a fait passer le rap français dans le tout synthétique. Ils ont très vite compris les tendances du rap US, qui se dirigeait vers un son extrêmement dynamique, agressif, corrosif, tout en restant très musical. Ils ont été vraiment un moteur, avec d’autres producteurs comme Skread, Sayd des Mureaux, Cannibal Smith, Therapy.

C’est par exemple Street Fab qui produit le Garcimore de Booba, “l’un des premiers morceaux avec une esthétique trap très poussée en France.” Et puis, ils ont apporté aussi ce côté très collectif. “Je les ai souvent comparés à une équipe de foot, où chacun avait un poste, une spécificité.” Résultat: “À un moment, la machine Street Fab tournait non stop. Dès que l’un d’eux avait éventuellement un creux, un autre prenait le relais. Même si chacun avait sa singularité, c’était la marque qui comptait.

Comment la définir? “Ils ont réussi à produire un son synthétique, assez brillant, mais jamais cheap. Parce qu’ils étaient toujours dans cette recherche de mélodie assez développée. (…) En cela, pour moi, c’est un aboutissement logique de les voir travailler aujourd’hui avec des artistes comme Damso ou Hamza, qui sont aussi des mélodistes.

Prinzly, producteur-rappeur

Producteur-rappeur aux multiples tubes, Prinzly est sans doute le meilleur exemple de la capacité de Street Fab’ à se renouveler. “Même si je suis plus jeune qu’eux, explique l’intéressé, je me suis tout de suite reconnu dans leur démarche. Aujourd’hui encore, il n’y a aucun contrat signé entre Trez Recordz et moi. On a un lien de confiance et de fraternité. Cela tient à la musique, mais aussi au fait qu’on a connu des expériences similaires. En tant que fils d’immigrés, on a pu traverser le même genre d’obstacles.

Prinzly arrive dès 2008, amenant le son trap et dirty south venu des USA. Très vite, il se retrouve à placer des productions chez La Fouine, Soprano, etc. “Un jour, Oz vient chez moi écouter mes dernières prod. Quand il a fini, il me demande ce que j’ai encore d’autres sur mon ordinateur. Je veux lancer un morceau, mais je me trompe, c’est un autre qui démarre. Dès les premières notes, Oz me dit: “Attends, celui-là, file-le moi!”. Il serait arrivé le lendemain, le titre était peut-être dans la corbeille.” Sorti en 2011, Paname Boss, deviendra l’un des sons les plus remixés du rap FR…

Onze ans plus tard, c’est avec Disiz -“mon grand frère spirituel”- et Damso que Prinzly cartonne, sur Rencontre. “Là aussi, je ne pensais jamais que cela allait fonctionner. C’est quand même un morceau avec une structure bizarre.” De l’art des joyeux accidents.

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