Simone Signoret, figure libre

© FILMS SACHA GORDINE / COLLECT

Beauté sans excuse et gouaille sans pareille. Engagement politique et refus des conventions… Emportée par un cancer en 1985, Simone Signoret est de ces actrices, de ces artistes qui ont incarné la liberté. Celle de se laisser vieillir. Au regard de tous. Seule contre une industrie qui invite les comédiennes à nier leur âge ou à disparaître. Celle de plaquer mari et enfants pour l’amour de sa vie: Yves Montand. Celle aussi de lutter pour la cause communiste sans jamais prendre la carte du parti. Michèle Dominici raconte cette femme fatale qui refusa de n’être qu’un fantasme, les rôles de créatures machiavéliques et de prostituées, l’épouse amère et la femme délaissée (après l’idylle de Montand et de Marilyn). La première actrice de ce calibre, aussi, à jouer pour la télévision ( Madame le Juge)… À coups d’interviews, d’extraits de films et d’images de tournages, Figure libre résume La Signoret. Du Café de Flore aux Oscars, de Casque d’or (1951) aux Diaboliques. Le portrait d’une femme aux yeux de fauve et à la voix des faubourgs.

Documentaire de Michèle Dominici.

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