Elliott Murphy, Elliott Murphy, distribué par Pias, 3/5.
ROCK | En 4 albums sortis entre 1973 et 1977, Murphy fréquenta les prémisses d’une gloire promise (le « nouveau Springsteen ») qui ne se matérialisa jamais complètement. Il y a 20 ans, le fils à belle gueule d’un propriétaire de club de Long Island s’exila donc en France -pays de l’éternel fantasme romantique- pour continuer sa carrière qui pointe maintenant à 30 albums. Celui-ci, produit par son propre rejeton -Gaspard Murphy-, laboure donc le même sillon de rock à tendance littéraire, jamais loin des racines boogie (Rock’n Roll ‘n Rock’N Roll) ou des semi-ballades ayant certifié sa propension à la mélancolie (Gone, Gone, Gone). A la veille de ses 62 ans, ce 16 mars, Elliott poursuit une route digne, parfois émouvante, même s’il lui manque sans doute le lustre baroque de ses premiers (et grands) disques…
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Ph.C.
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