Critique

Critique ciné: The Captive, thriller quelconque

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

THRILLER | Absent des radars cinéphiles depuis 2009 et Chloé, son remake du Nathalie d’Anne Fontaine, Atom Egoyan opérait son retour en mai dernier, à Cannes, renouant, pour The Captive, avec une veine lui ayant souri dans The Sweet Hereafter.

La disparition d’une fillette, enlevée aux siens au coeur de l’hiver canadien, y sert de point de départ à une histoire tortueuse et envoûtante dans un premier temps, parents (Mireille Enos et Ryan Reynolds) et forces de l’ordre (Rosario Dawson et Scott Speedman) s’épuisant à tenter d’élucider un mystère allant s’épaississant. Las, le bel édifice soutenu par une mise en scène discrètement soufflante s’écroule dans un second acte s’en tenant aux conventions d’un thriller fort quelconque, tendu, jusqu’au ridicule, vers sa résolution forcée.

  • D’ATOM EGOYAN. AVEC RYAN REYNOLDS, SCOTT SPEEDMAN, ROSARIO DAWSON. 1H52. SORTIE: 05/11.
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content