Critique ciné: The Captive, thriller quelconque
THRILLER | Absent des radars cinéphiles depuis 2009 et Chloé, son remake du Nathalie d’Anne Fontaine, Atom Egoyan opérait son retour en mai dernier, à Cannes, renouant, pour The Captive, avec une veine lui ayant souri dans The Sweet Hereafter.
La disparition d’une fillette, enlevée aux siens au coeur de l’hiver canadien, y sert de point de départ à une histoire tortueuse et envoûtante dans un premier temps, parents (Mireille Enos et Ryan Reynolds) et forces de l’ordre (Rosario Dawson et Scott Speedman) s’épuisant à tenter d’élucider un mystère allant s’épaississant. Las, le bel édifice soutenu par une mise en scène discrètement soufflante s’écroule dans un second acte s’en tenant aux conventions d’un thriller fort quelconque, tendu, jusqu’au ridicule, vers sa résolution forcée.
- D’ATOM EGOYAN. AVEC RYAN REYNOLDS, SCOTT SPEEDMAN, ROSARIO DAWSON. 1H52. SORTIE: 05/11.
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