Critique | Musique

Willy DeVille – Unplugged in Berlin

BLUES | En 2002, De Ville enregistre un disque en public à Berlin, accompagné d’un bassiste et d’un claviériste: on est 7 ans avant sa mort mais le chanteur américain donne déjà quelques signes de fatigue.

Willy DeVille, Unplugged in Berlin, distribué par Rough Trade. ***

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BLUES | En 2002, De Ville enregistre un disque en public à Berlin, accompagné d’un bassiste et d’un claviériste: on est 7 ans avant sa mort -d’un cancer du pancréas- mais le chanteur américain donne déjà quelques signes de fatigue. Un peu trop de dialogue alcoolisé (?) entre les chansons et une voix éreintée par des décennies d’excès, comme on dit. De ses débuts latino-new wave découverts en 1977, il ne reste plus grand-chose de flamboyant, plutôt une sorte de râle engrossé par un amour du blues et du style New Orleans, ville où il vécut à la fin des années 90. Le répertoire est pareillement choisi: de vieux crocodiles sortis de la nageoire blues ou rock ou simplement ancestrale. L’ensemble est croassant, rudimentaire, mais parfois totalement hypnotique comme en témoigne la divine reprise de Let It Be Me…

Ph.C.

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