
[Critique ciné] The Mustang, un vrai beau projet de cinéma
DRAME | Laure de Clermont-Tonnerre et Matthias Schoenaerts marient deux genres en apparence inconciliables: le western et le film de prison.
Derrière ce premier long métrage américain réalisé par une Française et joué par un Belge se cache un vrai beau projet de cinéma. À savoir, marier deux genres en apparence inconciliables: le western et le film de prison. Soit l’histoire d’un détenu buté et brutal qui intègre un programme d’entraînement de chevaux sauvages au Nevada. Rustre, impulsif, incapable de se contrôler, le vrai mustang c’est Matthias Schoenaerts évidemment, et le film joue sans grande finesse de ce genre de retournement façon « qui apprivoise qui ». Assez brut de décoffrage, il évite l’écueil du lyrisme béat mais reste souvent très théorique, trop scénarisé pour s’incarner dans toute la physicalité qu’il appelait naturellement.
De Laure de Clermont-Tonnerre. Avec Matthias Schoenaerts, Jason Mitchell, Bruce Dern. 1h36. Sortie: 23/10. ***
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