[Critique ciné] The Grudge: bête, moche et inutile
Que le cinéma hollywoodien en soit encore à produire, quinze ans après, un reboot d’un remake -qui lui-même avait déjà connu deux (très mauvaises) suites- d’un petit classique de l’horreur asiatique en dit long sur l’ambition et l’état de santé créatif des studios aujourd’hui. Surexplicative au possible, cette nouvelle histoire sans mystère de malédiction traversant les époques de manière non-chronologique ennuie et fatigue comme jamais. D’un vilain jaune pisseux, la photographie du film, bourré d’effets faciles et de sons amplifiés, appuie grossièrement le supposé malaise de ce petit catalogue amorphe de l’horreur mécanique et sans âme. Bête, moche et inutile.
Horreur. De Nicolas Pesce. Avec Andrea Riseborough, Demián Bichir, John Cho. 1h34. Sortie: 15/01. *
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