Critique

[À la télé ce soir] Tina Turner: la rage de vivre

© private dancer
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

L’enfance dans un Tennessee ségrégationniste, l’abandon par ses parents, la gloire, l’humiliation et les coups de son mari et mentor Ike… Le parcours exceptionnel et l’existence extrêmement rude de Tina Turner ont déjà été racontés en long, en large et en travers. Angela Bassett lui a prêté ses traits dans le biopic What’s Love Got to Do With it (Tina) il y a plus de 25 ans. Une comédie musicale lui est consacrée depuis quasiment deux ans. Et la sauvageonne à la crinière de lion a même publié en 2018 son autobiographie: My Love Story. Ce n’est pas ce documentaire allemand bas de gamme qui ajoutera grand-chose au schmilblick. Sauvé par quelques chouettes images d’archives, La Rage de vivre est un docu de seconde zone avec des invités sans grand intérêt et une pénible tendance à s’appesantir sur le futile. Une captation d’un concert de Tina aux Pays-Bas en 2008 pour fêter ses 50 ans de carrière complète cette deuxième partie de soirée qui lui est entièrement dédiée.

Documentaire de Schyda Vasseghi. **(*)

Vendredi 6/3, 22h45, Arte.

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