Critique | Séries/Télé

The Continental: au sein du refuge pour assassins de John Wick

3,5 / 5
© prime video
3,5 / 5

Titre - The Continental: From the World of John Wick ***1/2

Réalisateur-trice - Une série créée par Greg Coolidge, Kirk Ward et Shawn Simmon

Quand et où - Une série créée par Greg Coolidge, Kirk Ward et Shawn Simmons. Avec Colin Woodell, Mishel Prada, Mel Gibson.

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Ballet d’action furieusement chorégraphié érigeant l’outrance et la démesure absolues en principes cardinaux, le quatrième volet des aventures de John Wick nous a définitivement réconciliés avec la saga cinématographique vengeresse à la gloire du génie mono-expressif de Keanu Reeves. C’est dire si l’on attend avec une impatience à peine dissimulée la sortie l’an prochain de Ballerina, spin-off emmené par Ana de Armas. Mais aussi qu’on se penche aujourd’hui avec une vraie curiosité sur The Continental, minisérie en trois épisodes qui remonte le temps pour s’intéresser à la jeunesse du personnage de Winston Scott (joué par le savoureux Ian McShane dans les quatre films de la franchise John Wick), soit le futur propriétaire de l’emblématique hôtel Continental, sanctuaire et refuge pour les assassins où aucun meurtre ne peut avoir lieu.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Situant ses enjeux dans le New York des années 70, The Continental joue à fond la carte de la stylisation rétro et de l’action théâtralisée qui s’épanouit dans une profusion parfaitement maîtrisée de sous-intrigues. Chaque épisode y a l’ampleur et la durée d’un véritable long métrage. Mise en scène majoritairement par un certain Albert Hughes, réalisateur jadis en vue (avec son frère, Allen Hughes) de Menace II Society ou encore From Hell avec Johnny Depp, elle roule des mécaniques dans son esthétique, ses dialogues et son interprétation avec une emphase assez jouissive et un humour parfois très trash, même si on reste toujours ici dans quelque chose de légèrement plus contenu que les films. Divertissement choral élégant et racoleur à la fois, The Continental ravira cela dit à n’en pas douter les fans de la saga cinématographique. Mais elle devrait pouvoir aussi séduire les novices amateurs d’histoires de mafia, de patine vintage et de violence graphique aux accents cartoonesques.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content