Yoel Pytowski

© UNTITLED, 2018 YOEL PYTOWSKI

Art Contest 2019 s’achève ce 11 octobre au quatrième étage du bâtiment Vanderborght. Pour rappel, ce concours, qui en quinze éditions a exposé 150 artistes, n’a pas manqué d’être un vrai tremplin pour la scène artistique belge. On pense à un talent comme Ariane Loze qui y a été révélée avant que sa carrière ne rencontre le coup d’accélérateur qu’on lui connaît aujourd’hui -achat d’une oeuvre par Kanal et intégration à la galerie Michel Rein. La dernière édition de l’événement a révélé un nouveau lauréat dont le travail a été approuvé à l’unanimité par le jury (Albert Baronian, Carine Bienfait, Liliane De Wachter, Catherine Mayeur, Simon Delobel). Son nom? Yoel Pytowski, un plasticien israélo-franco-argentin dont l’oeuvre est travaillée par les notions d’architecture et d’espace. Pour en prendre la mesure, on se rend sur son site qui se découvre à l’os. Cet environnement sans la moindre fioriture déroule de haut en bas des installations in situ qui fascinent en ce qu’elles soulèvent le bâti à peu de frais. Les interventions magnétisent non sans rappeler une figure comme celle de l’anarchitecte Gordon Matta-Clark. Avec du béton, du bois, une signalétique détournée, Pytowski nous retourne comme des gants, faisant surgir l’angoisse à l’intérieur de ces géants de pierre dans lesquels on pensait pourtant être à l’abri.

www.yoelpytowski.com

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