Critique

[à la télé ce soir] Amarcord

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Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Une merveille de spectacle, un film d’auteur par essence et une plongée vertigineuse dans l’âme d’un immense artiste, Federico Fellini.

En dialecte de la région de Romagne, au nord-est de l’Italie, « Amarcord » signifie « Je me souviens ». Le grand Federico Fellini se souvient, en effet, et mêle ses fantasmes aux fruits de sa mémoire pour nous offrir un de ses plus purs chefs-d’oeuvre. Il nous fait suivre un adolescent des années 1920-1930, un gamin vif et curieux qui découvre la vie, le désir, tout en observant la montée du fascisme et en ébauchant des rêves d’ailleurs. Chronique de province, Amarcord mêle l’humour à la gravité, le romanesque à la politique, avec une verve inouïe. Le cinéaste de La Dolce Vita et de Huit et demi engendre des images sans équivalent dans l’Histoire du cinéma, avec une poésie tranchante et un onirisme ancré dans le réel tel que les souvenirs peuvent le magnifier. Une merveille de spectacle, un film d’auteur par essence et une plongée vertigineuse dans l’âme d’un immense artiste.

Comédie dramatique de Federico Fellini. Avec Bruno Zanin, Pupella Maggio, Magali Noël. 1973. *****

Mercredi 22/09, 20h40, La Trois.

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