Serge Coosemans

Breakfast at Tiffany’s: après le bouquin culte et le film culte, voilà l’essai culte

Serge Coosemans Chroniqueur

Où Brice Willousse fait tout péter, Sam Wasson analyse les diamants sur canapé, un article britannique vante Soulwax, Willem Dafoe interviewe John Cale, et le cinéma chinois entre en guerre contre Hollywood.

Pas grand-chose de neuf à propos d’A Good Day to Die Hard, le cinquième volet de la franchise Piège de cristal (haha!), dont la bande-annonce n’est qu’une version allongée des très courts teasers apparus sur le Web il y a quelques semaines. C’est donc Brice Willousse qui va en Russie et tout pète parce que chaque fois que John McLane va quelque-part, c’est comme ça, des bandes de terroristes européens fin-de-race en costumes à 2 briques font tout péter. Comme Brice Willousse commence à faire son âge, on lui a sinon adjoint Jay Courtney, acteur australien déjà croisé dans la très bourrine série Spartacus. Le bonhomme y interprète le fils McLane, agent de la CIA aux méthodes tout aussi finaudes que son ex-New York City Cop de papa. Bref, yipee Ki Yay, Mother Russia!

http://trailers.apple.com/trailers/fox/agooddaytodiehard/

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Breakfast at Tiffany’s. Un bouquin culte et sombre de Truman Capote, un film léger et pétillant tout aussi culte de Blake Edwards. 5e Avenue, 5 heures du matin de Sam Wasson, essai enfin traduit en français et lui aussi très culte depuis sa parution aux États-Unis il y a deux ans, analyse les rapports entre le roman et son adaptation mais aussi le contexte social et la révolution féministe engagée par l’apparition dans l’inconscient collectif de ce sacré personnage de Holly Golightly.

http://www.lesinrocks.com/2012/10/27/livres/du-glam-et-des-larmes-11317251

C’est toujours assez éclairant de lire des articles sur des groupes belges écrits par des étrangers. Ce papier britannique sur Soulwax n’échappe pas à la règle. On en retient surtout qu’il ne faut pas les enterrer trop vite, malgré un sérieux retour de hype.

http://dummymag.com/features/2012/10/24/actually-soulwax-are-really-very-good/

Pour le magazine Interview, John Cale est interviewé par Willem Dafoe. On y parle forcément du Velvet Underground et du New-York le plus mythique des années 70, mais aussi d’une fête au Japon où des gens se suicident chaque année, de Blade Runner, des Dirty Projectors, de Jacques Vergès et d’une vieille citation d’un film de Nicolas Cage qui est devenue le motto de John Cale pour quelques années. Du lourd!

http://www.interviewmagazine.com/music/john-cale

Topo sur le cinéma chinois et l’étrange alliance entre faiseurs de blockbusters et auteurs locaux pour tenter de contrer une trop envahissante présence américaine sur les écrans, malgré la censure. C’est que le succès des sorties hollywoodiennes empêcherait à peu près 50% de la production nationale, de plus en plus conséquente, d’être décemment diffusée. Le langage utilisé et les méthodes préconisées par ce lobby d’un type nouveau sont franchement guerriers. Tremble, Hollywood!

http://www.slate.fr/story/59671/cinema-chine

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