Ronny Delrue

© Ronny Delrue

C’est l’effervescence, bien méritée, en ce moment pour Ronny Delrue (1957). On l’a vu au SMAK, à la Centrale en compagnie de Roger Ballen, ainsi qu’à la chapelle Saint-Roch en Volière, du côté de Liège, où il sera présent jusqu’en avril. Ce n’est pas tout, le plasticien flamand s’apprête à recevoir les honneurs d’une exposition à la galerie Jacques Cerami. Autant le dire clairement, l’événement n’est pas à rater pour tous ceux qui ont été séduits par ses fameuses cloches en verre qui abritent des silhouettes d’enfants kamikazes en porcelaine. Pour qui veut en savoir davantage, le site de l’intéressé est une petite caverne remplie de merveilles informatives. On y découvre en toute logique ses oeuvres, qu’il s’agisse de dessins, d’installations ou de peintures, mais également, sous l’onglet « Diary Notes », des travaux plus anciens remontant jusqu’à 1996 -on applaudit des deux mains ce travail de numérisation pourtant fastidieux. Attention, à ne pas passer à côté d’une section reprenant des pièces relevant de médias auxquels le résident de Gand recourt plus sporadiquement, entre photographie et oeuvres graphiques. Enfin, last but not least, de nombreux textes livrent les clés analytiques nécessaires à la compréhension intime de la démarche.

www.ronnydelrue.be

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