Critique | Cinéma

« La Femme de Tchaïkovski »: Kirill Serebrennikov sans fulgurance

1,5 / 5
1,5 / 5

Titre - La Femme de Tchaïkovski

Genre - Drame

Réalisateur-trice - Kirill Serebrennikov

Casting - Odin Lund Biron, Alyona Mikhailova, Filipp Avdeyev

Sortie - En salles le 5 avril 2023

Durée - 2 h 23

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Avec La Femme de Tchaïkovski, Kirill Serebrennikov s’attache, dans la Russie du XIXe siècle, au destin tragique d’Antonina Miliukova (Alyona Mikhailova), jeune étudiante du conservatoire de Moscou tombée follement amoureuse du compositeur (Odin Lund Biron) qui ne le lui rendait pas, lui qui était secrètement homosexuel et ne se mariera que par convenance sociale. À quoi son épouse, rejetée, ne pourra se résoudre, refusant obstinément le divorce. Ce qui, devant la caméra du cinéaste russe, se traduit par un laborieux pensum étirant ce maigre argument sur 143 minutes, évocation grandiloquente où, s’il fait preuve d’une virtuosité très démonstrative, Serebrennikov n’approche jamais de la fulgurance qui avait fait de Leto un pur joyau de cinéma en lévitation.

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