Critique | Cinéma

Joyland, une romance contrariée dans un Pakistan conservateur

3,0 / 5
Joyland
3,0 / 5

Titre - Joyland

Genre - Drame

Réalisateur-trice - Saim Sadiq

Casting - Ali Junejo, Rasti Farooq, Alina Khan

Durée - 2h06

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Dans Joyland, le réalisateur pakistanais Saim Sadiq raconte la naissance d’un amour qui sera contrarié par les traditions patriarcales. Sage et appliqué.

Présenté à Cannes en mai dernier, où il a remporté la Queer Palm et le Prix du jury Un Certain Regard, ce drame pakistanais s’attache à déconstruire la violence des injonctions genrées au sein d’une société profondément patriarcale. Sommé par un père singulièrement autoritaire de trouver un emploi et de lui donner un petit-fils, Haider, un jeune homme marié fragile et sensible, y tombe amoureux d’une performeuse trans dans un cabaret, se retrouvant dès lors écartelé entre les attentes des autres et son propre désir. Emballé dans une forme assez passe-partout, Joyland réussit quelques belles scènes de romance contrariée mais distille ses messages d’ouverture et de tolérance de manière très sage et appliquée.

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