Besoin d’idées de sorties pour ce week-end? Voici nos bons plans

Plein les yeux et les oreilles à Esperanzah!. © © Julien Peeters
FocusVif.be Rédaction en ligne

On se fiche que la météo ne soit pas au beau fixe. Concerts, théâtre, expos… Le week-end sera riche en événements.

Esperanzah!

À l’abbaye de Floreffe, Esperanzah! se veut toujours aussi engagé et inclusif. Plus ouverte et diversifiée que jamais, l’affiche a démarré hier soir avec une nocturne (de 18h à 4h, avec des artistes «queer, trans et afroféministes»), et se poursuivra tout le week-end avec notamment Charlotte Adigéry & Bolis Pupul, Pomme, Chilly Gonzales, Tiiw Tiiw, BB Jacques, La Femme, Tiken Jah Fakoly, etc. (L.H.)

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Jusqu’au 30 juillet à l’abbaye de Floreffe. www.esperanzah.be

Theater aan Zee

Le spectacle VanThorout – © Bart Grietens

Ostende. Sa longue plage. Ses lumières. Son casino. Ses hôtels. Ses touristes d’un jour…. Et son festival résolument d’été, des arts, de la musique, du théâtre, de la performance et de la jeunesse, posé en divers endroits névralgiques de la cité de bord de mer. Vous n’êtes pas parfaitement tweetalig? Qu’à cela ne tienne, TAZ propose une programmation de plusieurs spectacles dansés, de peu de mots, ou pour jeune public, accessibles au public francophone. Comme Klein duet van verzet, performance dansée d’un duo belgo-gambien pour célébrer le 20e anniversaire du jumelage de Banjul et Ostende, dans différents endroits de la ville, à divers moments du festival. Un spectacle gratuit, tout comme la performance Vissers van de Horizon, pièce pour comédiens s’avançant à mi-corps dans la mer de Mariakerke et portant un paysage à observer du rivage. Le percutant VanThorhout, de notre compatriote Alexander Vantournhout, solo performé sur la force des héros, marteau à la main, est hélas complet, ainsi que le spectacle de rue Nest, danse-théâtre dans une voiture, qui interroge l’intimité au vu de la société actuelle. Mais rien n’empêche de se mettre sur liste d’attente. Ajoutez à cette programmation des fêtes de jeunes (30/07, 02 et 04/08), et de quartier -le Quartier d’O, à Konterdam- les 28, 29 et 30, des courses de caisses à savon, des concerts et des spectacles gratuits, pour avoir une idée de l’ambiance (f)estivale de bord de mer, à Ostende, cet été. Tous à l’O! (I.P.)

Jusqu’au 05/08, à Ostende. www.theateraanzee.be

Walter Swennen: What the Body Can Do

© W. SWENNEN/XAVIER HUFKENS

Pour sa nouvelle exposition, la sixième à la galerie Xavier Hufkens, Walter Swennen (1946) déroule une quarantaine d’œuvres, une majorité de peintures sur papier et quelques toiles, condensant 40 années de pratique. Poète et philosophe, l’intéressé est venu au pinceau sur le tard. Cette maturité lui a permis d’aborder la peinture avec liberté, ruse et envie de s’amuser. Rien dans son travail n’est à prendre à la lettre. Ainsi, comme on peut le découvrir au rez-de-chaussée de cet accrochage sur deux niveaux, un grand format représentant un personnage n’est pas à prendre pour argent comptant. La silhouette réduite à ses formes les plus élémentaires, qui s’accroche à un arbre en passe d’être scié par une allégorie de la mort, n’a rien d’un chant du cygne entonné par un artiste sentant venir la mort prochaine. Cette danse faussement macabre signe au contraire le triomphe de la vie, la fable d’un artiste rigolard. Face à cette composition, une autre: un joueur de tango sans visage entame “Tu sombra fatal”, soit “Ton ombre fatale” en français, une complainte imbibée d’une facétie mortuaire férocement drôle. Refusant toute forme de perspective, le peintre s’est aussi débarrassé du cortège illusionniste qui imprègne la peinture occidentale depuis des siècles. En bon héritier nominaliste de Duchamp, Swennen a toujours un coup d’avance, piégeant immanquablement l’œil du regardeur, qui doit apprendre à voir sans rabattre, ni réduire. En lieu et place, il lui est demandé un effort: revenir sans cesse à la matérialité déployée devant ses yeux ébahis. (M.V.)

Jusqu’au 05/08, galerie Xavier Hufkens, Bruxelles. www.xavierhufkens.com

Mais encore…

Contes d’été – Tous les dimanches de l’été, le conte s’invite dans les parcs bruxellois grâce à Conte en balade. Après la forêt de Soignes et avant Packfarm (Laeken), le prochain rendez-vous est fixé à Auderghem ce dimanche 30 juillet, au milieu des 5 hectares du Jardin botanique Jean Massart, qui a fêté ses 100 ans l’an dernier et qui regroupe près de 2 000 espèces végétales. Accompagnée par le guide-nature Sylvian Hotton, la conteuse Magali Mineur donnera à entendre aux oreilles citadines les voix des plantes et la magie verte. En cas de pluie, pas de souci, un lieu de repli est prévu. (E.S.)

Sfinks – Vétéran du paysage festivalier belge, pionnier de ce que l’on appelait la world music dans les années 80, le Sfinks anversois reste surtout l’un des rendez-vous les plus attachants de l’été. Toujours gratuit, il a notamment invité Salif Keïta, Bab L’ Bluz, Yemi Alade, etc. Jusqu’au 30 juillet au Molenveld à Anvers.

Dinant Jazz – L’an dernier, le Dinant Jazz rendait notamment hommage à Toots Thielemans, en invitant celui qui est souvent présenté comme son successeur, Grégoire Maret. Cette année, l’harmoniciste est carrément le parrain d’une 21e édition où sont aussi attendus Kenny Barron, Richard Bona, Lizz Wright, etc. Du 28 au 30 juillet à l’abbaye de Leffe.

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