Critique

À la télé ce mercredi soir: Ma nouvelle main bionique

Ma nouvelle main bionique © RTBF
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Premier film d’une soirée documentaire Cap 48, Ma nouvelle main bionique raconte avec beaucoup d’humour et d’autodérision l’histoire de Fabrice Barès, premier Français équipé d’une main bionique.

« C’est un peu la super prothèse que Luke Skywalker se fait poser dans La Guerre des étoiles après s’être fait couper la main au sabre laser par Dark Vador. Sauf que mon Dark Vador à moi, c’est une tondeuse autoportée que j’ai eu le malheur de rencontrer d’un peu trop près à l’âge de quatre ans. » Photographe d’Avignon, Fabrice Barès, 39 balais, est devenu au printemps dernier le premier Français équipé d’une main bionique. Faite d’acier, de carbone et de caoutchouc, elle coûte 30.000 euros. Pèse 700 grammes tout compris. Comprend cinq moteurs. Craint la pluie. Peut porter jusqu’à 45 kilos et permet jusqu’à 14 mouvements programmés à partir d’un ordinateur (et même en wifi). Premier film d’une soirée documentaire Cap 48, Ma nouvelle main bionique raconte avec beaucoup d’humour et d’autodérision l’histoire de Barès. Sa rencontre à Rennes avec Nicolas qui veut lancer une main low-cost, à la portée de tous, dont les phalanges sont créées à l’aide d’imprimantes 3D. Son voyage aux Etats-Unis où il découvre la main bionique la plus perfectionnée au monde, conçue par l’agence de recherche de l’armée pour être directement dirigée par le cerveau. Ou encore sa visite au grand salon de la robotique de San Francisco. Un récit vivifiant qui vaut plus par la force inébranlable et la personnalité de son sujet que par sa mise en images.

  • DOCUMENTAIRE DE MARC GARMIRIAN ET FABRICE BARÈS.
  • Ce mercredi 8 octobre à 22h05.

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