[critique ciné] The Painter and the Thief, un documentaire aussi étonnant qu’émouvant
Tout commence par un vol enregistré par les caméras de surveillance dans une galerie d’art d’Oslo.
Tout commence par un vol enregistré par les caméras de surveillance dans une galerie d’art d’Oslo. Si les auteurs sont rapidement identifiés, les oeuvres dérobées, deux toiles de Barbora Kysilkova, restent introuvables, les voleurs, défoncés au moment des faits, ne se souvenant de rien. L’artiste décide alors d’entamer un dialogue avec l’un d’eux, Bertil Nordland, à qui elle propose d’être son modèle. Hautement improbable, la suite n’en est que plus fascinante, qui voit une amitié complexe se nouer entre eux où, aux traumatismes de l’un répondent les failles de l’autre. Alternant leurs points de vue, Benjamin Ree se laisse guider par leur histoire pour signer un documentaire aussi étonnant qu’émouvant, la résilience en toile de fond.
DOCUMENTAIRE. De Benjamin Ree. Avec Barbora Kysilkova, Karl-Bertil Nordland. 1h43. Sortie: 14/07. ***(*)
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