[Critique ciné] Fukushima, mon amour: à fuir comme la peste
DRAME | Un objet bâtard qui tente de camoufler son absence totale de propos sous une affligeante esthétisation de la misère et de la désolation.
« Je pensais me sentir mieux en allant là où les gens vont mal! » La naïveté (bêtise?) de Marie, jeune Occidentale en quête d’elle-même et pétrie de velléités artistiques douteuses (nulles?) qui débarque à Fukushima pour remonter le moral de la populace à coups d’ateliers de hula hoop, est assez embarrassante. Le film de la réalisatrice allemande Doris Dörrie (Cherry Blossoms) aussi, objet bâtard -entre dimension quasi documentaire et poésie faussement lunaire- qui tente de camoufler son absence totale de propos sous une affligeante esthétisation de la misère et de la désolation (noir et blanc arty, musique envahissante au piano solennel…). Foutraque et prétentieux: un petit film « indé » à fuir comme la peste. Ou une catastrophe nucléaire, c’est selon.
DE DORIS DÖRRIE. AVEC ROSALIE THOMASS, KAORI MOMOI, NAMI KAMATA. 1H48. SORTIE: 15/03. (*)
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici