Critique | Cinéma

The Swearing Jar : une romance qui jongle avec la ligne du temps

3,5 / 5
© National
3,5 / 5

Titre - The Swearing Jar

Genre - Drame / Romance

Réalisateur-trice - Lindsay Mackay

Casting - Avec Adelaide Clemens, Patrick J. Adams, Douglas Smith.

Durée - 1h51

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Adapté de la pièce éponyme de Kate Hewlett, The Swearing Jar est un objet singulier, le film de la cinéaste canadienne Lindsay MacKay semblant inscrit en équilibre précaire entre romance, drame et musical pour ne révéler toutes ses nuances que sur la distance. L’histoire gravite autour d’un couple, Carey (Adelaide Clemens) et Simon (Patrick J. Adams). Elle est chanteuse et professeure de musique au lycée local, il est écrivain, et leur relation est du genre sans nuages, bonheur que viendra bientôt ponctuer la naissance d’un enfant -toutes choses qu’elle s’apprête à évoquer à la faveur d’un concert d’anniversaire organisé pour son mari. Moment où elle rencontre fortuitement Owen (Douglas Smith), vendeur dans une librairie dont le charme un peu gauche ne la laisse pas insensible…

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Déjouant les attentes, le triangle qui s’esquisse alors échappe joliment aux schémas par trop convenus. À la place de quoi Lindsay MacKay, s’appuyant sur une construction narrative jonglant habilement avec la ligne du temps tout en ménageant un rebondissement que l’on se gardera de déflorer, s’emploie à emmener le récit en terrain ultra sensible. Et le film de gagner en densité, non sans restituer au plus près la vérité émotionnelle des personnages. Un exercice auquel Adelaide Clemens apporte, au-delà de son mimétisme troublant avec Michelle Williams, un luxe de justesse, l’onde de The Swearing Jar, où brille encore l’épatante Kathleen Turner, s’insinuant délicatement en profondeur.

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