Critique | Séries/Télé

The Lost Flowers of Alice Hart: un drame un peu trop appuyé

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© prime video
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Titre - The Lost Flowers of Alice Hart (Les Fleurs sauvages)

Genre - Drame

Réalisateur-trice - Créé par Sarah Lambert

Quand et où - Disponible sur Prime Video

Année - 2023

Casting - Avec Sigourney Weaver, Alycia Debnam-Carey, Asher Keddie

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Amorcée au cœur de l’été, la minisérie australienne The Lost Flowers of Alice Hart vient de tirer sa révérence sur Prime Video. Cette adaptation du roman éponyme de Holly Ringland cueille la jeune Alice au début des années 2000, alors qu’elle vit isolée, loin de la ville et du regard des autres, en compagnie de sa mère et d’un père violent. Elle perd ses parents lors d’un incendie qu’elle provoque par accident et part alors vivre aux côtés de sa grand-mère, June (Sigourney Weaver), matriarche renfrognée au cœur bardé d’épines, dans une ferme horticole accueillant des femmes victimes de la fureur des hommes qui réapprennent à s’épanouir grâce au langage des fleurs. Au fil des ans, Alice, écrasée par la culpabilité et rongée par l’anxiété, va découvrir que l’histoire de sa famille renferme bien des secrets… Placée sous le signe de la sororité réparatrice et des secondes chances, The Lost Flowers of Alice Hart se montre attentive au moindre frémissement de la nature et de la vie, mais se complaît surtout dans une imagerie de carte postale mélancolique et vaporeuse qui étire le spleen jusqu’à l’infini. Les personnages y multiplient d’absurde façon les poses douloureusement torturées face à de grands horizons lumineux systématiquement capturés en mode surexposition. Entre deux petites leçons de résilience qui semblent tout droit sorties d’un mauvais manuel de développement personnel, la série appuie en outre lourdement ses mystères et son obsession pour le feu. Heureusement, il reste Sigourney Weaver

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