Trois docus à ne pas manquer
Karine Dusfour à la rencontre d’anciens adeptes, l’éternel insatisfait Paul Newman, et la Caméra du docteur Morris: voici nos trois sorties docus à ne pas manquer.
Paul Newman, éternel insatisfait
Physique de statue grecque et yeux bleu azur. Ce regard magnétique que les réalisateurs ont mis en valeur durant toute sa carrière… Paul Newman incarne la quintessence de la star hollywoodienne. Le mec que les hommes veulent frapper et le beau gosse à qui les femmes rêvent de tenir le bras. Il a suffi d’un film, La Chatte sur un toit brûlant, la première de ses neuf nominations aux Oscars, pour que sa carrière s’envole. Pendant cinq décennies, Newman a enchaîné les rôles cultes et les grands succès populaires. Il n’en fut pas moins un perpétuel insatisfait, mû par une inquiétude secrète, celle de devoir son succès à de mauvaises raisons.
Adeptes, de l’emprise à la déprise
Comment se défaire de l’endoctrinement sectaire? Comment échapper à la vie communautaire forcée et retrouver la liberté? Comment se réapproprier sa propre existence une fois qu’on est tombé sous le joug d’un gourou? Après s’être intéressée dans ses films à la domination conjugale et parentale, Karine Dusfour se penche avec son nouveau documentaire sur l’endoctrinement spirituel.
La Caméra du docteur Morris
Eilat. Un embryon de ville surgie des sables, la plus au sud d’Israël, entre le désert du Néguev et le golfe d’Aqaba. C’est là, dans ce qui est à l’époque le refuge de pionniers, d’anciens prisonniers et de beatniks que l’excentrique docteur Morris est parti s’installer avec son épouse Fay à la fin des années 50. L’ancien pilote de la Royal Air Force y crée un centre médical tandis que sa femme ouvre des écoles maternelles.
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