Critique

Diana Ross: Suprême diva

© Terminal 9 Studios
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Documentaire de Julie Veille.

Vendredi 6/12, 22h30, Arte.

Elle a rivalisé avec les Beatles en tête des charts, a incarné Billie Holiday dans Lady Sings the Blues, donné la réplique à Michael Jackson dans une version black du Magicien d’Oz et se produira en juin prochain, à 76 ans, au festival de Glastonbury. Qu’auraient été les Supremes sans Diana Ross et son ambition débordante? Julie Veille s’est penchée sur la diva de Detroit pour célébrer les 60 ans de la Motown. L’histoire de la chanteuse afro-américaine n’est pas celle d’un combat racial ou féministe, c’est juste le destin incroyable d’une petite fille qui rêvait d’être une star. D’une jeune femme jusqu’au-boutiste et sûre de son fait, stratège obstinée née en 1944. Ross et ses amies sont d’abord les choristes de la Motown et enregistrent quelques singles sans succès. Mais associées au redoutable trio de producteurs Holland-Dozier-Holland, elles vont enchaîner dix numéros 1 en quatre ans. Suprême diva raconte la secrétaire et l’amante de Berry Gordy (patron du label), à qui elle offre la possibilité de conquérir le public blanc qu’il convoite tant, l’icône de la disco grâce à Nile Rodgers de Chic, les hauts mais aussi les bas. Un docu sympa malgré des passages en dessin animé pas très réussis et une fin bâclée.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content