Critique

[à la télé ce soir] Que Dios nos perdone

© LE PACTE
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Le polar noir à l’espagnole s’enrichit d’une nouvelle oeuvre marquante

À Madrid, durant l’été 2011, deux inspecteurs de police font équipe pour coincer un tueur en série. Dans un contexte tendu sur le plan politique (le mouvement des Indignés) et aussi économique (la crise gronde), Velarde et Alfaro poursuivent une enquête complexe et délicate, qui va les pousser à se remettre eux-mêmes en question… Le polar noir à l’espagnole s’enrichit d’une nouvelle oeuvre marquante avec Que Dios nos perdone. Remarquablement réalisé par Rodrigo Sorogoyen (Madre, El reino), il se distingue par un formidable duo d’acteurs: Roberto Alamo (vu chez Almodóvar dans La piel que habito) et Antonio de la Torre. Ce dernier faisant assurément partie des meilleurs interprètes européens, avec des rôles inoubliables de policier dans La isla mínima, d’homme politique dans El reino, de clown dans Balada triste et de vengeur dans La Colère d’un homme patient.

Film policier de Rodrigo Sorogoyen. Avec Antonio de la Torre, Roberto Alamo, Javier Pereira. 2017. ****

Lundi 10/05, 22h25, Arte.

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