Lady Linn: « le roller-skate reste intimement lié à la musique »

© Charlie De Keersmaecker
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Chaque semaine, JO obligent, un musicien belge nous parle de son sport favori. Cette semaine, c’est Lien De Greef, alias Lady Linn, qui s’y colle.

1. Pourquoi le roller-skate?

J’en avais déjà fait un peu quand j’étais gamine, un peu comme tout le monde. Mais depuis 2 ans, je me suis vraiment prise au jeu. On a commencé avec quelques copines et aujourd’hui, on se voit au moins une fois par semaine pour répéter. C’est Lenny Van Wesemael qui a lancé le mouvement. C’est une réalisatrice, elle a notamment tourné un de mes clips avec les Magnificent Seven. On est devenues copines dans la foulée. Elle a eu l’idée d’un spectacle de danse en rollers sur fond de disco. C’est comme cela que tout a commencé et qu’on a monté Blades on vinyl. L’an dernier, par exemple, on a participé au festival Theater aan zee, qui a lieu chaque été à Ostende.

2. D’autres sports?

Non, pas vraiment. Même plus jeune, je ne me suis jamais affiliée à un club ou quoi que ce soit. J’allais au chiro et à côté de ça, il n’y avait déjà que la musique. Aujourd’hui, le roller-skate reste d’ailleurs encore intimement lié à la musique, à la danse. Il y a une dimension créative qui est plus importante que dans d’autres disciplines… Cela étant dit, au début, c’était un vrai défi! J’ai vraiment dû m’accrocher, ce n’était pas évident. Je ne me suis jamais blessée, mais le roller est un sport qui peut être très physique, qui demande pas mal d’effort. L’avantage, c’est que cela reste toujours très ludique. Et puis il y a un côté régressif, l’impression de retomber un peu en enfance.

3. Avec Lady Linn et les Magnificent Seven, vous plongez dans le jazz-swing fifties. Le roller, c’est une manière d’explorer le côté vintage années 70?

Non, pas vraiment. C’est vrai qu’on n’utilise pas de patins in-line, on préfère chausser des modèles classiques à 4 roues. Et la bande-son de nos spectacles tourne pas mal sur des tubes disco seventies. Mais pas seulement. On danse par exemple également sur des morceaux de Feist ou des remix de Boys Noize.

LADY LINN AND HER MAGNIFICENT SEVEN, NO GOODBYE AT ALL, DISTRIBUÉ PAR UNIVERSAL.

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