« Godfather »

DISTRIBUÉ PAR CHASING THE ART.

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Plusieurs fois laissé pour mort, le grime n’en finit plus de renaître de ces cendres. Version abrasive du dubstep anglais, né au début des années 2000, le genre semblait avoir passé la date de péremption depuis un moment. Ces derniers mois pourtant, il a retrouvé un second souffle. Pour preuve, le Mercury Prize 2016 décerné à l’album de Skepta, Konnichiwa. Il était donc logique que l’un des pionniers du genre, Wiley, vienne à son tour se manifester. Le bien nommé Godfather remplit le cahier des charges -groove corrosif, flow au papier de verre-, avec une opiniâtreté assez jubilatoire. À la fois étonnamment accessible et sans concession, éreintant et ludique, il redonne à son auteur la place qui lui revient: sur le devant de la scène.

L.H.

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