Peter von Poehl

« Memories from Saint-Forget »

On a un faible pour les talents qui slaloment entre les styles et les stéréotypes. S’il existait une justice -pure fiction-, Peter von Poehl devrait être reconnu comme une sorte de Talk Talk nordique, si pas davantage doué. Voire comme le neveu inspiré d’un Brian Wilson qui n’aurait pas abusé des pilules. À ce point-là? Oui, car sur son cinquième album, il arrive à une sorte de nirvana mélodique, nourri par un sens supérieur de l’arrangement. Fruité, transversal, rafraîchissant, aussi vintage qu’actuel. Il suffit juste d’entendre les cuivres nuageux de Sunday Punch –glorieux titre final- qui couronnent un album tactile: la pedal steel de Little Star, le beatlesien Monkey’s Wedding, l’orchestral Behind the Eight Ball qu’adouberait Burt Bacharach. Que du beau et du bon. Avec la voix touchante de Peter.

Distribué par Bertus.

8

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