Mac Miller

© BRICK STOWELL

« Circles »

Dans un morceau de 2015 ( Brand Name), Mac Miller prenait la peine de demander à tous ceux « qui lui vendaient sa drogue, de ne pas la mélanger avec de la merde », dans l’espoir de « ne pas rejoindre le club des 27 ». Finalement, Malcolm James McCormick de son vrai nom n’avait que… 26 ans, quand il est mort, victime d’une overdose accidentelle, en septembre 2018. Il n’était pas forcément le rappeur le plus extravagant ou le plus glamour du circuit. Mais il était sans doute celui qui avait la plus grande marge de manoeuvre. Sorti un mois à peine avant son décès, l’album Swimming avait pu le démontrer de manière assez brillante. Deux ans plus tard, Circles le confirme définitivement…

Mac Miller

Si les disques posthumes posent souvent question, les morceaux présentés ici sonnent comme des évidences, s’imposant comme le prolongement logique de Swimming. Où Mac Miller s’affranchit toujours plus des codes rap stricto sensu ( Hand Me Downs) pour figurer une sorte de soul blanche ronde et chaleureuse, terriblement touchante (le piano soft pop d’ Everybody). « Complété » par le producteur Jon Brion, Circles se penche volontiers sur les tourments de son auteur ( « Some people say they want to live forever/That’s way too long, I’ll just get through today », sur Complicated). Mais sans jamais se départir d’une sorte d’optimisme réconfortant.

Distribué par Warner.

8

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