Douglas Fairbanks: je suis une légende

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Tour à tour, il fut Zorro, Robin des bois, D’Artagnan, le Pirate noir et le voleur de Badgad… Parti de rien, Douglas Fairbanks a incarné un certain âge d’or du cinéma. Il fut même l’une de ses toutes premières étoiles. Quand il pose ses valises à Hollywood en 1915, à l’âge de 32 ans, rien n’existe. « Ce type n’a aucun talent et en plus il a une tête de pastèque », dit de lui D.W. Griffith avec qui il commence à travailler. Acteur jugé médiocre (il le pense lui-même), Fairbanks est un sportif hors pair. En 1916, il enchaîne douze films et se spécialise dans les rôles de voltigeur, jetant les bases de l’héroïsme naïf. Mais Douglas n’était pas qu’un playboy cascadeur aux dents blanches, star des films d’aventure, de cape et d’épée. Douglas était un pionnier. Le début des effets spéciaux, les techniques naissantes… C’est ce que raconte à coups de géniales images d’archives (notamment celle d’un Los Angeles disparu), commentées à la première personne par Laurent Lafitte, le documentaire de Julia et Clara Kuperberg. Un mec qui a inventé le star system (il avait une piscine tellement grande qu’il y faisait du canoë), le premier grand studio indépendant (United), l’académie des Oscars, les prémices du storyboard et les visites de plateau. Passionnant.

Documentaire de Julia et Clara Kuperberg.

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