Demain est à nous

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En ces temps inquiétants où Kanye West se rêve président des États-Unis, où beaucoup se demandent qui paiera l’addition du Covid et à quel point elle sera salée, il reste heureusement de jeunes lueurs d’espoir. Premières victimes de la pauvreté, de la pollution, de la violence, les enfants se lèvent aux quatre coins du monde contre la bêtise et l’égoïsme de leurs aînés. Au Pérou, Jose Adolfo a eu l’idée de nettoyer la planète en donnant la possibilité aux gosses de gagner leur propre argent. Il a inventé la première banque écologique pour écoliers et gère quelque 3 000 comptes. À Conakry, bloquant les cortèges avec l’aide de la police, Aïssatou défend les petites filles guinéennes et empêche les mariages forcés d’adolescentes. Ils ne sont pas les seuls. Tandis que Hunter, onze piges, lutte en Afrique du Sud pour sauver les rhinocéros, Heena, en Inde, informe les enfants des rues sur leurs droits et raconte leurs conditions de vie dans un journal. Arthur, dix ans, à Cambrai, a persuadé ses parents de l’emmener faire des tournées après l’école pour aller à la rencontre des sans-abri. Il vend des toiles pour financer son soutien. Gilles de Maistre qui s’était déjà penché, plus souvent qu’à son tour, sur le sort des enfants (qu’ils soient soldats, esclaves, maltraités ou emprisonnés), signe une galerie de petits portraits sans prétention qui rendent foi en la nature humaine.

Documentaire de Gilles de Maistre.

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