Critique

[Le nanar de la semaine] Les Fantasmes: un concentré de ringardise

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Une succession d’histoires d’amour dont les protagonistes se découvrent des tendances sexuelles insolites.

Écrivain passe-partout qui vend de l’inoffensive philosophie de vie par briquettes de 224 pages, le Français David Foenkinos écrit et réalise avec son frère Stéphane ce très prude et paresseux film à sketches petit-bourgeois qui a tout du plagiat raté d’un film espagnol sorti chez nous en 2016: Kiki, el amor se hace de Paco León. Soit donc une succession d’histoires d’amour dont les protagonistes se découvrent des tendances sexuelles insolites (ludophilie, sorophilie, thanatophilie…). On anticipe avec un ennui sans fond la chute vaudevillesque de chacun des segments de ce concentré de ringardise au carré qui multiplie les considérations de comptoir sur le désir avec un aplomb vraiment très embarrassant.

Comédie de David et Stéphane Foenkinos. Avec Karin Viard, Jean-Paul Rouve, Ramzy Bedia. 1 h 41. Sortie: 18/08. (*)

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