Le festival du film de Berlin sous le signe de #MeToo

La Berlinale, premier grand festival de cinéma en Europe de l’année, mettra un coup de projecteur sur les agressions sexuelles dans l’industrie cinématographique, a promis mardi le directeur de l’évènement, Dieter Kosslick.

Dieter Kosslick, directeur du festival de Berlin, à la lutte contre le harcèlement sexuel encore trop présent dans le milieu du cinéma
Dieter Kosslick, directeur du festival de Berlin, à la lutte contre le harcèlement sexuel encore trop présent dans le milieu du cinéma© AFP

« La résonance internationale de #MeToo (le cri de ralliement en ligne contre le harcèlement et les discriminations sexuelles, ndlr) a clairement montré qu’il ne s’agit pas d’un problème limité à Hollywood« , a-t-il dit devant la presse, alors que la 68e Berlinale débute le 15 février.

Un forum où les problèmes peuvent être débattus

« La Berlinale se considère comme un forum où les problèmes peuvent être débattus et où une impulsion peut être donnée. Il y aura une série d’évènements organisés pour contribuer à un vrai changement« , a-t-il promis, annonçant notamment des conférences-débats sur la lutte contre les dérives dans l’industrie du divertissement ou sur la meilleure manière d’augmenter les financements pour les femmes dans le cinéma. Le jury du festival, qui remettra les prix le 24 février, est présidé par le réalisateur et compositeur allemand Tom Tykwer (Cloud Atlas, Lola Rennt). On y retrouve aussi l’actrice belge Cécile de France, la productrice Adele Romanski, la critique du magazine Time Stephanie Zacharek, le compositeur japonais Ryuichi Sakamoto et l’Espagnol Chema Prado, un historien du 7e art.

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