Critique

[Critique ciné] Dilili à Paris, d’une nostalgie fanée

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

ANIMATION | Le réalisateur de Kirikou crée un mix discutable d’animation colorée et de photo figée.

[Critique ciné] Dilili à Paris, d'une nostalgie fanée

Michel Ocelot (Kirikou, Princes et Princesses, Azur et Asmar) a toujours cherché à explorer à travers ses films les lieux et les âges qui le fascinent. C’est sur le Paris de la Belle Époque qu’il jette cette fois son dévolu dans le sillage d’une jeune Kanake en quête de fillettes disparues. D’une nostalgie fanée, ses aventures ressemblent à un catalogue systématique de rencontres un peu bébêtes avec les grands esprits ayant marqué la capitale de leur empreinte au tournant du XIXe et du XXe -Colette, Picasso, Debussy, Louise Michel, Marie Curie, Rodin… Tous convoqués de très artificielle manière. Mix discutable d’animation colorée et de photo figée, l’ensemble, aux accents féministes assez faciles, est sauvé in extremis par un bouquet de fantaisies final.

De Michel Ocelot. 1h35. Sortie: 24/10. **(*)

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