Critique | Cinéma

Rimini, un cinéma frontal et sans concessions, mais une inspiration en panne

2,5 / 5
© National
2,5 / 5

Titre - Rimini

Genre - Comédie dramatique

Réalisateur-trice - Ulrich Seidl

Casting - Michael Thomas, Tessa Göttlicher, Hans-Michael Rehberg

Durée - 1h55

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Neuf ans après Hoffnung (Espoir), le film qui ponctuait sa trilogie sur le Paradis, Rimini consacre le retour d’Ulrich Seidl à la fiction. Le réalisateur autrichien y trace le portrait de Richie Bravo, crooner sur le retour installé à Rimini, où il se produit, l’hiver venu, dans des hôtels minables fréquentés par des retraitées allemandes, leur dispensant à l’occasion ses “faveurs”. Moment où surgit Tessa, la fille du gigolo, venue lui faire payer le prix de 18 ans de négligence… Révélé en 2001 par Dog Days, Ulrich Seidl s’est imposé comme le tenant d’un cinéma frontal et sans concessions, ne ménageant pas plus ses protagonistes que les spectateurs. Grinçant et sordide, Rimini ne déroge pas à la règle, l’humanité en berne et l’inspiration en panne.

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