Critique

Témoin à charge

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Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

Un texte d’Agatha Christie inspire Billy Wilder pour ce sommet du film criminel et judiciaire, où un avocat londonien renommé (Charles Laughton), se remettant de problèmes cardiaques, se voit proposer par un confrère de défendre un marginal (Tyrone Power) accusé de l’assassinat d’une veuve d’âge mûr.

Le dimanche 20 janvier à 20.45 sur Arte

Film criminel de Billy Wilder. Avec Tyrone Power, Marlene Dietrich, Charles Laughton. 1957.

Le procès connaîtra bien des rebondissements, dont l’apparition spectaculaire de l’épouse (Marlene Dietrich) de l’accusé, apparemment décidée à témoigner… contre lui. Sur fond de secrets vénéneux et de machination perverse, un suspense captivant, réunissant une distribution superbe et distillant un plaisir subtilement ambigu. Marlene Dietrich y joue les femmes fatales avec le sombre brio qu’on lui connaît, mais n’éclipse pas cet autre monstre sacré qu’est Charles Laughton. Derrière la caméra, Billy Wilder filme fort et juste le thème essentiel de la fragilité de la justice.

Notons qu’Arte propose ce film dans le cadre d’une soirée qui sera entièrement consacrée à Marlene Dietrich, l’une des plus grandes gloires du cinéma d’avant-guerre. Le documentaire Un amour impossible: Dietrich/Gabin reviendra dans la foulée (22 h 40), comme son nom le laisse supposer, sur la relation qui unit en son temps les deux monstres sacrés. Une relation passionnelle et destructrice, sur laquelle Dietrich se cassera les dents. Et le coeur, face à un Gabin têtu comme une mule…

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LOUIS DANVERS

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