Dennis Hopper en 10 films

Acteur d’innombrables films, réalisateur de sept longs métrages, le parcours de Dennis Hopper couvre plus d’un demi-siècle d’histoire du cinéma américain. Survol en dix instantanés


Rebel without a Cause, Nicholas Ray, 1955
Quelque quinze ans avant Easy Rider, un premier film-culte pour Hopper, membre de la bande qui cherche noise à James Dean, son grand pote à la ville, lequel trouve ici son rôle emblématique.

Giant, George Stevens, 1956
Hopper retrouve Dean, dont c’est le dernier rôle, pour cette épopée du Sud, saga texane à grand spectacle, mais pas dénuée d’âme pour autant. Sa destinée hollywoodienne semble tracée, elle se fracasse quelques mois plus tard lorsqu’il fait le coup de poing avec Henry Hathaway, son réalisateur de « La fureur des hommes »

The Trip, Roger Corman, 1967
Roger Corman, le prince de la série B et même de la série Z à la réalisation, Jack Nicholson au scénario, une bande sous influence, où Hopper joue… les vendeurs de LSD.

Easy Rider, Dennis Hopper, 1969
Coup d’essai, coup de maître: le premier film de Dennis Hopper réalisateur est à la fois culte et classique. L’équipée nihiliste, sur les routes américaines, de deux motards, bientôt rejoints par un troisième larron (soit le mémorable trio Hopper-Fonda-Nicholson), devient le manifeste de la contre-culture. Imparable.

The Last Movie, Dennis Hopper, 1971
Fort du succès de Easy Rider, Hopper part au Pérou pour l’aventure The Last Movie, un film aussi hallucinant qu’halluciné. Et un échec retentissant, qui sonne le glas provisoire de ses aspirations de réalisateur.

Apocalypse Now, Francis Ford Coppola, 1979
Eclairs dans la grisaille des seventies: L’ami américain, de Wenders, et Apocalypse Now, de Coppola, qui offre à Hopper un rôle à sa (dé)mesure, celui d’un photographe allumé.

Blue Velvet, David Lynch, 1986
Le Frank Booth de Blue Velvet suinte la dope par chacun de ses pores; il vaut à l’acteur sa prestation la plus flippée, un morceau d’anthologie, et la matrice d’une bonne part de sa filmographie à venir.

The Hot Spot, Dennis Hopper, 1990
Jennifer Connely, Virginia Madsen, Don Johnson, le blues et la moiteur du Sud: Hopper détourne le film noir avec brio, signant là l’une de ses réalisations les plus sexy…

Speed, Jan de Bont, 1994
Effet d’entraînement classique: dans la foulée de Blue Velvet, Hopper aligne les rôles de méchants avec un bonheur certain. Parmi eux, Howard Payne, le poseur de bombes ultra-déterminé de Speed, ou encore Deacon, le leader des Smokers, de Waterworld.

Elegy, Isabel Coixet, 2008
Loin de ses emplois d’allumé ou de bad guy, Hopper trouve un rôle tout en finesse dans cette subtile adaptation de Philip Roth, pour tirer sa révérence de la plus élégante des manières…

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