Critique | Musique

Underworld – Anthology: 1992 to 2012

ÉLECTRO | Dans le courant des années 90, Underworld fut l’une des formations qui a le mieux réussi à tracer des ponts entre les amateurs de rock et les ravers.

UNDERWORLD, ANTHOLOGY: 1992 TO 2012, DISTRIBUÉ PAR COOKING VINYL. ****

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ÉLECTRO | Dans le courant des années 90, Underworld fut l’une des formations qui a le mieux réussi à tracer des ponts entre les amateurs de rock et les ravers. Moins en jouant sur l’énergie punk (voir The Prodigy) qu’en se lançant dans de longs morceaux house. La démarche est aujourd’hui devenue une évidence. A fortiori, Underworld est rentré dans le rang (les 2 principaux protagonistes, Karl Hyde et Rick Smith, ont été désignés pour diriger la bande son de la cérémonie d’ouverture des prochains JO de Londres). Une première compilation sortie en 2003 reprenait d’ailleurs déjà les plus hauts faits d’armes d’Underworld. La nouvelle anthologie ne manque pourtant pas totalement d’intérêt, les morceaux les plus récents ne dépareillant pas avec les grands classiques. A condition toutefois que l’on mette la main sur l’Anthology, et non la Collection, abomination qui présente des versions éditées, et souvent massacrées, des morceaux originaux.

L.H.

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