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Elle a été élue garçon le plus laid de l’université d’Austin. Jurait. Elle n’était pas discrète, plutôt sorteuse et fouteuse de merde. « C’était même dangereux de l’amener dans un bar, «  dit d’elle l’un de ses amis. Pas spécialement la bru rêvée, Janis Joplin fut à tout le moins l’une des icônes de sa génération. Une de ses plus grandes voix aussi, toute particulière fût-t-elle. Amy Berg, qui s’était jusqu’ici notamment intéressée aux West Memphis Three (ces trois adolescents, symboles d’une justice arbitraire, condamnés en 1994 pour le meurtre de trois enfants de huit ans) et aux abus sexuels sur des gosses dans l’industrie américaine du film, s’attaque ici à l’une des personnalités féminines les plus fortes de l’histoire du rock. Sa soeur cadette, une amie d’enfance, Bob Weir du Grateful Dead, Kris Kristofferson ou encore D.A. Pennebaker, réalisateur du film Monterey Pop, participent à ce documentaire épistolaire qui a pour fil rouge la correspondance entretenue par Joplin avec ses parents. Un portrait bien mais pas top qu’on aurait préféré voir en V.O. avec la voix de Cat Power…

Documentaire d’Amy Berg.

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