Critique

Critique ciné: Hercules, regardable mais brouillon

Un rôle taillé sur mesure pour le catcheur Dwayne Johnson. © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

PÉPLUM | Le héros mythique, devenu mercenaire, se met au service du roi de Thrace pour mettre un terme à la terrible guerre civile qui secoue le Royaume. Des gros muscles, de la baston et du sang, mais pas grand chose de plus.

Ses douze travaux, fameux gage donné à une Héra jalouse de son Zeus de mari et peu accueillante vis-à-vis de son bâtard musclé, appartiennent au passé. Ils ont fait la légende du héros, qui monnaie désormais ses talents de guerrier pour des causes censément nobles. Mais Hercule, un peu mercenaire sur les bords, va louer ses services à un employeur retors, masquant sous des mensonges de sinistres desseins… Dwayne offre une (mini) crise existentielle au personnage mythologique tant aimé du péplum classique. Mais le dernier mot reste aux grands coups de massue, dans un film de genre regardable mais brouillon, que la 3D dessert plus qu’elle n’enrichit.

  • De Brett Ratner. Avec Dwayne Johnson, Ian McShane, Rufus Sewell. 1h38. Sortie: 27/08.
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