Muse: comme une machine de l’ouest américain

© Frederic Pauwels

Muse, c’est plus fort que toi. La tête d’affiche incontestable du premier jour de ce Rock Werchter cuvée 2010. Celle qui vous fait déjà reculer loin dans la prairie pour  » voir  » le concert un peu à l’aise. Gros carton donc.

Muse, c’est plus fort que toi. La tête d’affiche incontestable du premier jour de ce Rock Werchter cuvée 2010. Celle qui vous fait déjà reculer loin dans la prairie pour  » voir  » le concert un peu à l’aise. Gros carton donc.
Evidemment, à ce niveau, on ne fait plus forcément dans la finesse. C’en est même impressionnant. Une vraie puissance de feu que l’enchaînement de tubes (Uprising, Supermassive Blackhole, New Born dès l’entame) rend à peu près imparable. Bon, à un moment, on attend aussi un peu qu’il se passe quelque chose. Ça castagne, ça bastonne, mais sans toujours éviter les lourdeurs. C’est un peu le prix à payer pour un stadium rock qui se pose plus de questions sur l’impact qu’il va avoir que sur ce qu’il a à dire réellement.
Quand Muse termine son oeuvre avec Knights of Cydonia, il le fait en jouant l’Homme à l’harmonica en intro. Il était une fois dans l’ouest, pour un bon concert spaghetti. Efficace, avec des bons coups de gachettes. Pour le reste…

Laurent Hoebrechts à Werchter

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