[Critique ciné] Pour le réconfort, un geste de cinéma d’une absolue liberté
DRAME | Petit crevage d’abcès entre amis devant la caméra de Vincent Macaigne.
Avec Pour le réconfort, celui qui a su imposer son détonant mélange de naturel et d’incongruité chez la jeune garde inspirée du cinéma français (lire également son interview) se fend avec zéro moyen d’un objet complètement abouti. Dans la légèreté de sa mise en place aussi bien que dans son abattage rageur, le film évoque parfois le Dogme et la violente giclée de pus d’un Festen. Mais cette confrontation acide entre deux riches héritiers bêcheurs et leurs amis d’enfance a également tout du brûlot politique en Macronie rurale. Drôle et (très) méchant.
De Vincent Macaigne. Avec Pascal Reneric, Pauline Lorillard, Emmanuel Matte. 1h31. Sortie: 14/02. ****
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