Critique

[critique ciné] Dark Rider, expérience viscérale et récit inspirant

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Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Ben Felten s’accroche à un rêve: devenir le motocycliste aveugle le plus rapide du monde.

Lac Gairdner, une étendue de sel dans le Sud de l’Australie, où convergent chaque année des accros de la vitesse pour la Speed Week. Parmi eux, Ben Felten, motard qu’une maladie oculaire dégénérative a rendu complètement aveugle au coeur de la trentaine. Et qui, aidé par des proches et un ancien pilote de Grand Prix, Kevin Magee, s’accroche depuis à un rêve: devenir le motocycliste aveugle le plus rapide du monde. Cette petite communauté soudée, la cinéaste belge Eva Küpper s’y est immiscée trois années consécutives. Dark Rider, le documentaire en résultant, tient tout à la fois de l’expérience viscérale -les plans sur les tentatives de record dans la majesté des paysages australiens sont rien moins que stupéfiants- et du récit inspirant, le voyage personnel de Felten s’inscrivant au confluent de l’obsession, de la résilience et de la transmission. Puissant.

Documentaire. D’Eva Küpper. Avec Ben Felten, Kevin Magee, Jed Davis. 1h33. Sortie: 23/06. ****

Lire notre interview avec la réalisatrice.

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