Bons plans sorties pour le week-end (Ariel Pink, festival Via, Lezarts Urbains…)

Ariel Pink, ce dimanche au Beursschouwburg © DR
FocusVif.be Rédaction en ligne

Concerts, clubbing, ciné, expos, théâtre… Comme chaque vendredi, Focus fait le tri dans l’agenda culturel pour vous proposer le meilleur du week-end.

Les 4 ans de Leftorium

Le 13/03, au Bazaar, 1000 Bruxelles

Non content de sortir son album solo fin du mois, Geoffroy Mugwump fêtera les 4 ans de ses soirées Leftorium en invitant à nouveau Ivan Smagghe, ainsi que Munk, le patron du label Gomma.

www.leftorium.be

Groovalicious

Le 14/03 à la Tricoterie, 1060 Bruxelles

Les soirées Groovalicious reviennent à la Tricoterie, avec un nouveau mix de grooves venus des quatre coins du globe (Afrique, Balkans, Amérique du Sud…). Pour l’occasion, elles accueilleront notamment le producteur portugais Rocky Marsiano.

www.groovalicious.be

Catclub

Le 14/03 à la Bodega, 1080 Bruxelles

Pour sa première sortie de 2015, le Catclub trouve refuge à la Bodega. Au programme, un live de Cleveland (Andrea Mancini), et des mix du Parisien Eliott Litrowski et du résident Fais le Beau.

www.facebook.com/CatclubBrussels

10 ans du label Honest House

Le 13/03 au Botanique, 1210 Bruxelles

Au Botanique ce 13 mars pour fêter les dix ans du label Honest House, le biologiste Benoît Lizen sort à 29 ans un premier album de folk chaud, enchanté et enchanteur. Bienvenue dans le monde magique des langues imaginaires. Avec Frank Shinobi, Umungus et Taïfun.

www.botanique.beNotre interview avec Benoît Lizen

Ariel Pink

Le 15/03 au Beursschouwburg, 1000 Bruxelles

Génie cinglé de la scène californienne, Ariel Pink est de la race des weirdos. De ces marginaux qui depuis 50 ans déconstruisent la pop music pour mieux la réinventer. Sexe, kitsch et rock’n’roll… Ce dimanche au Beursschouwburg.

www.beursschouwburg.beNotre interview avec Ariel Pink

Rock System Festival

Le 14 février à la Ferme du Biéreau, Louvain-la-Neuve

Quand on a fréquenté les bancs de son unif, LLN n’arborait pas exactement les bannières rock’n’roll haut et fort. C’était sans compter sur le renouveau de la Ferme du Biéreau (qui organisait par ailleurs son festival La Ferme! il y a peu), ou sur de chouettes initiatives externes comme ce Rock System festival qui proposera ce samedi trois des nouveaux groupes FWB les plus en vue du moment (Alaska Gold Rush, Fugu Mango et Konoba), aux côtés d’autant de découvertes. Bien vu.

www.rocksystem.be

Lezarts Urbains

Jusqu’au 28/03, à Bruxelles

Depuis la semaine dernière, l’ASBL hip hop dégaine les premières munitions de son festival. Au menu, concerts (les Anglais de Four Owls, Jean Jass…), slam, micro ouvert, débats, cinéma, visite guidée…

www.lezarts-urbains.beNotre article

Folie Douce invite Rustie (live)

Le 13/03, au Reflektor, Liège

Après avoir transformé un château spadois en club en septembre, Folie Douce revient dans la Cité ardente. Le collectif liégeois envahit le Reflektor toute la nuit du vendredi 13, avec un invité de marque, Rustie. Suite à la sortie de son album Green Language chez Warp en aout dernier, il a préparé un vrai live avec lequel il tourne en Europe. On peut s’attendre à un show explosif visuellement comme musicalement, pour cette unique date belge.

www.reflektor.be

Bons plans sorties pour le week-end (Ariel Pink, festival Via, Lezarts Urbains...)
© Café Europa

Via sur son 31

Du 12 au 25 mars au Manège, Mons

Avec Mons 2015, le Festival Via (Mons-Maubeuge) joue dans la cour des « événements phares » avec de grosses pointures de la scène-image (Michèle Noiret, Fabrice Murgia, La Fura dels Baus…). Quelques points chauds à retenir.

Le Café Europa sera bourré d’interactivités numériques ainsi que des murs d’écrans interconnectés entre Sarajevo, Avignon, Liège, Riga, etc.

A Maubeuge: une expo intéressante, Home Cinema, interroge ces nouvelles technologies par des installations d’artistes internationaux (Blanca Li, Mariano Pensotti, Jim Campbell…). L’occasion de croiser la compagnie catalane La Fura dels Baus pour M.U.R.S. Sur le thème des « smart cities », ces villes du futur où tout sera digitalement connecté, La Fura propose un voyage interactif -à l’aide de smartphones- dans cinq espaces-zones de leur cru.

A Mons, la centrale du festival, on découvrira la nouvelle création de la chorégraphe Michèle Noiret, pionnière dans l’utilisation du spectacle-cinéma. Radioscopie, c’est un « court-métrage scénique » inspiré d’une interview de Conrad Detrez. Le synopsis? « Un inconnu se présente chez Léa: elle n’a pas le temps de lui adresser un mot qu’il s’est déjà faufilé à l’intérieur de sa maison. Sa recherche, sa rencontre, vont conduire Léa dans les profondeurs de son propre monde intérieur: là où réalité et fiction se confondent. Qui désire qui? Qui rêve quoi? Qui domine qui? Qui maîtrise quoi? » Lynch et Hitchcock ne sont pas loin.

Autre univers avec Fabrice Murgia et Children of Nowhere, le volet 2 de Ghost Road, sa trilogie sur les villes fantômes. Après l’Amérique, il est parti filmer au Chili. Un documentaire plongé dans un théâtre musical avec l’excellente comédienne flamande Viviane De Muynck.

Deux autres créations retiennent encore l’attention: Amnesia et Melville. Dans Amnesia, Jean Michel Van Den Eeyden interroge l’identité wallonne dans un trip poésie urbaine (Mochélan) et mapping vidéo (Dirty Monitor). On retrouve d’ailleurs les Dirty Monitor, collectif carolo, pour la mise en spectacle de la BD Melville, dans une création qui s’annonce « totale »: film, concert numérique, BD animée, théâtre, etc.

Enfin au rayon ovni: Japanese Style, où un collectif pluridisciplinaire de Tokyo nous a concocté une performance en immersion à 360°. A Via, la vie est numérique.

www.lemanege.com

Julia Margaret Cameron, pionnière de la photographie

Du 14/03 au 14/06 au MSK Musée des Beaux-arts, 9000 Gand

Julia Jackson, 1867
Julia Jackson, 1867© Victoria and Albert Museum, London

Le parcours de Julia Margaret Cameron est d’une insolence rare. Née à Calcutta en 1815 d’un père britannique et d’une mère issue de l’aristocratie française, elle appartient à cette sorte de personnages qui sont « la perle noire des arbres généalogiques » (Pierre Michon). Elevée entre la France et l’Angleterre, elle a toujours fait preuve d’un caractère bien trempé et d’une détermination surprenant son entourage. A vrai dire, le destin de celle qui meurt désargentée à Ceylan le 26 janvier 1879 est romanesque, voire feuilletonesque. On l’imagine à la perfection s’inviter, à la faveur d’un léger saut dans le temps, dans un épisode de Downton Abbey, quelque part entre Lady Mary et Lady Rose MacClare. Jusqu’en 1863, elle est essentiellement mère: en plus des six enfants qu’elle a eus avec Charles Hay Cameron, un juriste de 20 ans son aîné, elle a adopté trois orphelins, élevé les enfants de sa soeur et aussi pris sous son aile une jeune mendiante. Même aidée d’une armée de domestiques, ce rôle l’a occupé à temps plein pendant plus de deux décennies.

Pourtant, à 48 ans, un cadeau bouleverse le cours des choses: un appareil photo. Cela fait à peine 25 ans que le daguerréotype a été inventé et pourtant Julia Margaret Cameron va s’emparer de la photographie comme d’un média à part entière. Mieux, elle révolutionne cette discipline qui n’en est encore qu’à ses balbutiements. C’est le portrait (elle utilise le procédé du collodion humide) qui la hante principalement. Elle fait poser ses proches, ses domestiques et certaines célébrités de son temps. Dès le départ, elle délaisse les perspectives documentaires et réalistes pour emmener la photographie du côté de l’art. Pour ce faire, ses tirages laissent délibérément apparaître les taches et autres stigmates du processus créatif. Un coup de génie qui emmène l’oeil tout à la fois vers l’alpha et l’oméga de la photographie.

www.mskgent.be

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