Critique | Séries/Télé

(Re)voir La Nuit du 12, un polar profondément humain

3,5 / 5
© Fanny DE GOUVILLE - Haut et Court / Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma / Versus production / RTBF
3,5 / 5

Titre - La Nuit du 12

Genre - Drame policier

Réalisateur-trice - Dominik Mol

Quand et où - Dimanche 26 mai à 21 h 10 sur France 2

Casting - Bastien Bouillon, Bouli Lanners, 
Anouk Grinberg

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Succès en salles durant l’été 2022, La Nuit du 12 suit l’enquête sans issue d’une sur un meurtre sordide.

Grand triomphateur des César l’an dernier, La Nuit du 12 s’ouvre sur un féminicide particulièrement sordide. En rentrant chez elle, Clara, une jeune habitante d’un petit village de l’Isère, est brûlée vive par un homme aux traits dissimulés sous un sweat à capuche. L’affaire, c’est annoncé d’emblée, restera irrésolue, mais à travers elle se dessinent des enjeux humains, voire existentiels, très forts.

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Adaptant les deux derniers chapitres de 18.3 – Une année à la PJ de Pauline Guéna, un ouvrage immersif où le travail d’observation documentaire se double d’un incroyable réservoir à fiction, le film prend la forme d’un polar anti-spectaculaire au possible, préférant s’attacher à dépeindre la trivialité sisyphéenne du métier d’enquêteur plutôt que de jouer d’une fascination forcément ambivalente pour le spectacle de la violence. Devant la caméra de Dominik Moll, le récit minutieux d’une traque obsessionnelle vire à une stimulante méditation sur la 
masculinité en circuit fermé.

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