Critique | Séries/Télé

Fisk (Saison 2): du rire mais toujours pas de grand frisson

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© dr
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Titre - Fisk (saison 2)

Genre - Comédie

Réalisateur-trice - Créé par Kitty Flanagan et Vincent Sheehan

Quand et où - Disponible sur Netflix

Casting - Avec Kitty Flanagan, Julia Zemiro, Marty Sheargol

Nouvelle saison, nouveau bureau, et même nouvelle maison pour Helen Tudor-Fisk (alias Fisk tout court)! Bon, concernant la maison, précisons qu’Helen a en fait emménagé dans l’imposante demeure de son père -enfin, dans le cabanon de yoga attenant… Dès le premier épisode, on perçoit un réjouissant nouveau souffle qui imprègne la série, une sorte de punch précédemment absent. L’odieux café du rez-de-chaussée a été remplacé par un ridicule bar à jus vegan aux noms désopilants, et la vie de bureau est tout aussi fantasque chez Gruber & Gruber. Helen n’est toujours pas épargnée par le dédain de Roz, qui ne peut décidément s’empêcher de voir en Fisk une adversaire. Alors celle-ci peut bien supporter pour un temps une chaleur caniculaire ou même un photocopieur ultra bruyant dans le quasi-débarras qu’on lui a dévolu en guise de bureau… Puis, fausse joie: Roz, qu’on avait, en août dernier, désignée par erreur comme l’épouse du boss, Ray (elle est en fait sa sœur), annonce son départ du monde de la succession et lance sa propre entreprise de médiation -mais implantée dans les mêmes locaux de Gruber & Gruber… Les gags sont tout aussi hilarants qu’en saison 1, et on est ravi de retrouver Helen et ses pantalons insoutenablement trop larges tout comme l’impayable Georges, secrétaire/webmaster hypra geek et son flegme bizarroïde derrière son comptoir. Une sorte d’esprit d’équipe précédemment inimaginable s’immisce même au sein de Gruber & Gruber, et Helen paraît prête à s’impliquer comme jamais dans cet environnement pourtant hautement hostile pour elle. Hélas, malgré l’illusion de nouveaux frissons dans le Fisk-verse, la série peine toujours à totalement décoller, et reste trop peu consistante. Le constat est le même qu’après visionnage de la saison 1: Fisk est plaisante, mais ne tient pas la comparaison avec, dans le même registre, les patronnes The Office ou Brooklyn 99.

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